Cette semaine, la team AZ vous emmène découvrir le métier de journalistes depuis l’intérieur. Experts des relations presse depuis de nombreuses années, nous avons au fur et à mesure adapté notre façon de travailler à celle des médias de la Côte d’Azur.
Nous avons donc inversé les rôles et avons interviewé Agnès Farrugia, journaliste à Nice Matin (également pigiste pour le magazine Shalom Pratique ou encore 35 Millions de Propriétaires, le magazine de l’UNPI) qui a gentiment répondu à nos questions pour nous présenter son quotidien.
Pouvez-vous vous présenter ?
Agnès Farrugia, bientôt 48 ans, née à Toulouse, 3 enfants et journaliste au service économie de Nice Matin depuis 6 ans.
Pouvez-vous nous parler de votre parcours et de ce qui vous a amenée au journalisme ?
J’ai toujours rêvé d’entrer dans la police et par la grande porte. J’ai donc suivi des études de droit et puis, pour la 5e année, il fallait choisir une spécialisation et j’ai été davantage attirée par le droit immobilier et l’urbanisme. Fin de l’histoire police. J’ai fait un passage en cabinet d’avocat, histoire de voir si je m’inscrivais au CAPA ou pas. J’étais dans un gros cabinet spécialisé dans la construction et l’urbanisme. Une usine où l’on considère davantage le chèque à la fin du dossier que le client. Pas pour moi. J’ai donc intégré une société de promotion immobilière à Toulouse. J’y suis restée 4 ans, avant de rencontrer le père de mes enfants. Nous avons eu envie d’expérience à l’international et sommes partis à La Réunion. 9 ans là-bas. Dans une société de promotion immobilière pour moi, avant de m’inscrire en formation de journaliste car le métier m’attirait. J’ai repris mes études via un CIF, passé un M1 et un M2. J’ai quitté la promotion et démarré ma carrière de journalisme à La Réunion, au JIR. C’était en 2011.
Comment se déroule une journée type pour vous en tant que journaliste à Nice-Matin ?
Pour Nice-Matin, je suis spécialisée en économie. Donc je veille en permanence sur l’actualité économique, locale, nationale et mondiale. Ma matière est diffusée le lundi, donc nous sommes un hebdo dans le quotidien. Nous décidons des sujets le lundi et ensuite, c’est parti pour les rendez-vous reportage. On s’organise comme on le souhaite, pourvu que tout soit fait … et bien fait.
Qu’est-ce qui vous passionne le plus dans votre métier ?
Me dire que quelque part, quelqu’un qui me lit a appris quelque chose.
Je prends beaucoup de plaisir à faire ce métier et même sur les sujets les plus complexes, j’aime trouver quelque chose qui, à mon sens, va plaire au lecteur et le rendre « sexy ».
Avec la montée des réseaux sociaux, votre manière de travailler a-t-elle évolué ?
Oui, bien évidemment. Nous sommes contactés via différents réseaux sociaux, c’est compliqué de tout regarder, répondre, se rappeler. Et puis il faut multiplier les formats. En plus des articles écrit, nous faisons aussi des articles dédiés pour le web et nous animons aussi des émissions de télévision pour la chaine YouTube du groupe. Nous proposons aussi des vidéos sur Instagram, sous forme de portrait d’une minute où nous pouvons capter de nouveaux publics.
En tant que journaliste, qu’appréciez-vous dans la collaboration avec des agences comme l’Agence AZ Nice ?
Ce que j’apprécie, ce sont les communiqués de presse toujours bien ciblés, bien écrits et avec un dossier photo conséquent et à part. Nous n’avons pas beaucoup d’agences de communication qui savent aussi bien faire, malheureusement, car nous avons peu de temps pour prendre connaissance de tous nos mails. A l’heure où je réponds à cette interview j’en ai 26 931 non lus, certes en 2 ans car je m’y colle tous les 2 ans pour nettoyer la boîte mails …
De plus, avec une agence, une relation de confiance s’installe et nous sommes plus tentés d’ouvrir en priorité les emails d’attachés de presse que nous connaissons bien plutôt que les autres.
Parmi les articles que vous avez rédigés sur nos clients, y en a-t-il un en particulier qui vous a marqué ?
L’un qui m’a le plus plu, c’est le portrait que j’ai fait de Jean-Luc Bartoli, le propriétaire du groupe Hocotel à Nice. C’est une personne très simple et j’ai adoré le rencontrer à l’occasion de la réouverture de l’Hôtel Univers en 2022. Son parcours est inspirant, il ne se disperse pas. Malgré sa réussite, il est resté très humble et mérite vraiment d’être connu. Autant je l’ai trouvé impressionnant au début mais il s’avère qu’il était très touchant.
Une autre personne que j’ai beaucoup aimé rencontrer, c’est Philippe Cannatella, du groupe Gusto Family, lors de l’ouverture du restaurant Carmela en 2021. L’agence AZ Nice s’était occupée à l’époque de ses relations presse. J’aime l’homme passionné qui est toujours là au service de ses restaurants malgré l’empire qu’il a construit. On peut l’apercevoir lors d’un service, il a toujours le sourire et un mot pour le client.
En règle générale, j’aime les entrepreneurs qui se sont fait leur propre réussite, qui sont bosseurs et qui restent proches de leurs clients.
En quoi travailler sur la Côte d’Azur est un avantage pour votre métier ?
Il y a pléthore d’événements. Des congrès toutes les saisons, un écosystème riche. Porté par Sophia Antipolis au niveau de la tech (car c’est la partie qui m’intéresse). Mais les bassins niçois et cannois sont aussi très porteurs. En revanche, c’est une région où les bassins sont cloisonnés et les ponts difficiles à bâtir. C’est regrettable. A part ça, entre le congrès international de l’IA, les SophIA Summit, le Nice Climate Summit, etc, on ne s’ennuie jamais et c’est tant mieux, j’aime découvrir et faire découvrir.